Même en 2025, alors que les cyberattaques n’ont jamais été aussi nombreuses, la sauvegarde et la protection des données restent des points faibles dans de nombreuses TPE et PME françaises. Ces fragilités ne sont pas dues à un manque de bonne volonté, mais plutôt à des habitudes héritées du passé, à un manque d’informations claires et à une confiance excessive dans des solutions qui ne protègent pas autant qu’on le croit. Les conséquences, elles, sont bien réelles : pertes de données, arrêts d’activité, rançons, dommages d’image et parfois impossibilité de redémarrer.
Une fausse impression de sécurité encore trop répandue
La majorité des dirigeants de petites entreprises pensent être “suffisamment protégés” parce qu’ils disposent d’un disque externe, d’un stockage cloud ou d’un serveur interne. Pourtant, les chiffres officiels racontent une tout autre histoire.
Le rapport d’activité 2023 de Cybermalveillance.gouv.fr montre qu’une entreprise française sur deux a déjà été victime d’une attaque ou d’une tentative d’intrusion.
L’ANSSI, dans ses recommandations officielles, rappelle via les règles d’or de la sauvegarde que les PME sont particulièrement exposées lorsqu’elles utilisent des solutions locales non isolées ou des systèmes de stockage obsolètes.
Cette illusion de sécurité est souvent entretenue par des sauvegardes mal conçues, non testées ou stockées au mauvais endroit. Une sauvegarde efficace doit être indépendante du système principal et protégée contre les incidents physiques comme logiques.
La confusion persistante entre synchronisation et sauvegarde
L’un des pièges les plus fréquents consiste à croire que synchroniser ses fichiers équivaut à les sauvegarder. En réalité, une suppression accidentelle, une corruption ou un chiffrement par ransomware peut être instantanément répercuté dans le cloud.
France Num met en garde les dirigeants de TPE dans sa rubrique dédiée à la cybersécurité.
Cette ressource explique clairement que les outils collaboratifs (OneDrive, Google Drive, Dropbox…) ne constituent pas une sauvegarde tant qu’ils ne conservent pas d’historique profond, de copies déconnectées ou de versions figées.
Une sauvegarde fiable nécessite une copie indépendante, intacte et réversible.
Des mots de passe trop faibles qui annulent tous les efforts
Même avec des sauvegardes correctes, un simple mot de passe faible peut suffire à compromettre l’ensemble du système. Les cybercriminels profitent encore largement de ces mauvaises pratiques.
Cybermalveillance.gouv.fr rappelle dans ses bonnes pratiques que la gestion des mots de passe est l’un des premiers piliers de la sécurité numérique.
Un mot de passe compromis peut permettre à un attaquant de supprimer ou chiffrer les sauvegardes elles-mêmes, rendant impossible toute reprise d’activité.
Des sauvegardes jamais testées : un risque largement sous-estimé
Beaucoup d’entreprises pensent être protégées parce qu’une sauvegarde existe. Mais une sauvegarde jamais restaurée n’a aucune valeur.
L’ANSSI insiste via ses règles d’or de la sauvegarde sur la nécessité de tester régulièrement ses restaurations, vérifier leur intégrité et s’assurer que les données sont récupérables en cas d’incident.
De nombreuses PME découvrent au pire moment que leur sauvegarde est incomplète, trop ancienne, corrompue ou inutilisable.
Le facteur humain, premier déclencheur d’incidents
Les attaques réussissent majoritairement grâce à l’erreur humaine : liens frauduleux, pièces jointes piégées, mots de passe partagés, manque de vigilance…
Cybermalveillance résume les 10 mesures essentielles pour limiter ces risques.
Une partie importante des attaques pourrait être évitée avec un minimum de sensibilisation et de formation en interne.
Sauvegarder, c’est assurer la continuité d’activité
La sauvegarde ne consiste pas seulement à copier des fichiers, mais à assurer la capacité même d’une entreprise à continuer son activité.
La CNIL rappelle que la perte de données peut entraîner des conséquences financières, juridiques et opérationnelles importantes, parfois irréversibles.
Sans sauvegarde fiable, un incident critique devient rapidement une crise majeure, voire un arrêt définitif de l’activité.
Comment AKYANA aide les entreprises à reprendre le contrôle
Chez AKYANA, agence web et informatique en Vendée, nous aidons les artisans, professions libérales, e-commercants et TPE françaises à mettre en place une stratégie de sauvegarde robuste : externalisée, chiffrée, supervisée et testée.
Nous analysons les pratiques existantes, identifions les risques, corrigeons les failles et déployons des solutions simples et parfaitement adaptées aux métiers des petites entreprises.
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